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Formation médico-sanitaire: une réforme en vue

C’est ce qui ressort de la concertation entre les ministres de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo et de la Santé publique, Manaouda Malachie, ce 16 août 2024 à Yaoundé
Pour traiter de ce problème de la formation des techniciens médico-sanitaires, les échanges étaient menés par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques fame Ndongo qui a insisté sur les solutions adaptées pour voir les jeunes Camerounais formés par les instituts privés de l’enseignement supérieur, intégrer l’ordre des professions médico-sanitaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, n’a pas manqué de souligner qu’il est question d’avoir une bonne visibilité sur la formation des personnes qui vont intervenir sur la santé des populations. Pour aplanir toutes les difficultés de compréhension au sujet de ceux et celles qui ont la responsabilité de traiter les patients, il a fallu faire preuve de patience. Après six heures de discussions et de débats, les parties se sont accordées sur un certain nombre de résolutions.
Les solutions envisagées:
Pour aboutir à une solution durable, la co-tutelle des deux départements ministériels a été évoquée. En clair, les diplômes dans le domaine seront désormais signés par le ministre de l’Enseignement supérieur, tutelle académique et le ministre de la Santé publique, tutelle technique. Dans la même lancée, l’harmonisation de l’accès à la formation des personnels médico-sanitaires avec un concours unique sur l’ensemble du territoire a été jugée nécessaire.
En attendant le communiqué final, le Secrétaire Général de l’ordre des professions médico-sanitaires, Hilaire Saha s’est dit satisfait du brainstorming et a laissé entendre que la formation des personnels médico-sanitaires connaîtra une réforme au Cameroun.

Centre de Documentation Numérique du Secteur Santé au Cameroun (CDNSS)

CAMEROUN PLAN D'ACTION CHAQUE NOUVEAU-NÉ 2022-2025
Au Cameroun, bien que des progrès notables aient été enregistrés cette dernière décennie dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile, la mortalité néonatale est restée stagnante. D’après les rapports des différentes enquêtes de démographie et de santé, le taux de mortalité néonatale est passé de 31 à 28 décès pour 1000 naissances vivantes entre 2011 et 2018 (EDS, 2018). La mortali té des nouveau-nés contribue pour environ 50% des décès infantiles et 26% des décès infantojuvé niles...

Les causes de ces décès néonatals sont liées essentiellement à l’asphyxie, la prématurité et aux sepsis néonatals. Et pourtant ces conditions peuvent être prévenues ou trai-tées au moyen de précautions standardisées de base, encore appelées soins de qualité du nou-veau-né. Afin d’inverser la courbe de la mortalité néonatale, le Ministère de la Santé Publique a développé en 2016 la 2e génération du Plan Opérationnel de la Santé du Nouveau-né pour la période 2016 2018. L’évaluation de ce plan arrivé à échéance, a montré des forces et des faiblesses. Il s’est im posé la nécessité d’élaborer désormais un Plan d’action pour l’amélioration de la santé de chaque nouveau-né qui servira d’accélérateur pour l’atteinte des résultats fixés pour 2025 et être conformes aux engagements du pays sur le plan international. Ce Cameroon Every Newborn Action Plan 2022 2025 développé avec l’appui de l’UNICEF, se veut une boussole et un cadre de mise en œuvre pour tous les acteurs impliqués dans la survie du bébé au Cameroun.